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Un outil utile pour compléter vos recherches les anciennes cartes géographiques par région sur Gallica, à compléter avec les cartes de Cassini.
10 mardi Fév 2015
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10 mardi Fév 2015
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enfants naturels, enfants reconnus, généalogie, reconnaissance
Vous avez peut être rencontré dans votre généalogie le cas d’enfants naturels reconnus ultérieurement par le père. Et là, nous nous posons tous la question : « Est-ce vraiment le géniteur de l’enfant ? » surtout si la reconnaissance intervient plusieurs mois voire plusieurs années après la naissance.
Bien évidemment, nous n’aurons jamais la réponse et un doute subsistera toujours. J’ai le cas pour deux arrière-grands-pères. L’un né le 3 Novembre 1860 et reconnu et légitimé par son père le 9 Janvier 1861, j’avoue que dans ce cas, la reconnaissance intervenant très rapidement après la naissance, on peut penser que l’homme qui l’a reconnu est bien son géniteur. Ayant 25 ans à la naissance, il pouvait être absent pour des obligations militaires ou professionnelles. Par contre, mon second arrière-grand-père est né le 31 Octobre 1886, il est reconnu le 25 Juin 1888 à l’âge de 19 mois et là on peut se poser la question, effectivement un doute subsiste.
Au delà de cette fameuse question, des généalogistes m’ont demandé si on devait alors intégrer la branche de ce père dans notre généalogie. Cette question, dans un premier temps, m’a surprise car j’avoue que je ne me l’étais jamais posée.
Doit-on privilégier les liens du sang ou les liens du coeur ? A mon avis, la réponse n’est pas dans cette question, et puis notre généalogie telle que nous l’établissons à partir d’actes est alors peut-être truffée d’erreurs, il est difficile de savoir si nous n’avons pas des enfants nés d’une relation adultérine.
J’ai toujours établi ma généalogie en me fiant aux actes je continue donc ainsi et donc à partir du moment où un homme reconnait un enfant je pars du principe que je dois intégrer la lignée de cet homme à ma généalogie.
J’ai par contre rencontré le cas d’une femme ayant 5 enfants tous naturels et n’ayant jamais été reconnus par le père. Or en étudiant de plus près tous les actes des personnes concernées (naissance, mariages et parfois décès) un homme revenant souvent (soit en qualité de déclarant, soit en qualité de témoin), ce même homme vivait également avec la famille comme en témoignent les recensements. Par contre, il était légalement marié à une autre femme. J’en ai conclu qu’il était le père des enfants mais sans certitude, j’ai dans ce cas opté pour remonter la lignée de cet homme toutefois sans le relier aux enfants mais en mentionnant la probabilité qu’il soit le père.